Assurance de prêt : les jeunes méconnaissent l'assurance de prêt.

Assurance de prêt : les jeunes méconnaissent l'assurance de prêt.

Une ignorance qui oblitère leur capacité à diminuer les frais relatifs à cette couverture indispensable au financement d'un projet immobilier.

Un quart des jeunes souhaiterait acheter

April, en partenariat avec l'institut de sondage Ifop, a interrogé un millier de jeunes Français âgés entre 18 et 35 ans afin de tester leurs connaissances de l'assurance de prêt et leurs intentions quant à l'achat d'un logement principal au cours de cette année. 21% envisagent d'acquérir leur logement en 2015, un résultat plutôt encourageant, et si l'on pointe la tranche des 25-35 ans, l'intention d'achat grimpe à 27%. La suite révèle que les jeunes primo-accédants sont mal informés quant à l'assurance de prêt, cette garantie exigée par l'organisme prêteur pour couvrir les éventuelles défaillances de l'emprunteur (décès-invalidité en premier lieu).

Méconnaissance de l'assurance de prêt
30% des jeunes interrogés pensent que la souscription d'une assurance de prêt est facultative. Si la loi ne l'impose pas, l'assurance de prêt demeure l'une des conditions essentielles d'acceptation du crédit, car elle garantit à la banque le remboursement des échéances si l'emprunteur ne peut tenir ses engagements.
Le coût de l'assurance de prêt est également une donnée très floue. Sur la base d'un crédit de 150 000€ sur 20 ans, 70% ont un avis erroné en estimant le coût de l'assurance inférieur à 5 000€. Ils sont même 21% à croire qu'il est inférieur à 1 500€. Selon l'âge, la profession et les habitudes de vie, le coût de l'assurance varie entre 5 520€ et 12 600€ pour un prêt de cette nature.

Marché verrouillé par les banques
Le sondage montre que 8 jeunes sur 10 pensent que l'assurance de prêt peut être souscrite ailleurs qu'auprès de la banque prêteuse. Si la loi laisse en effet le libre choix de l'assurance de prêt, force est de constater que 85% des assurances relèvent des contrats groupe des banques. 38% des sondés pensent en outre que la banque peut refuser l'offre alternative souscrite auprès d'un assureur concurrent.

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Francesco Romanello

Par , le vendredi 27 mars 2015

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