Assurance scolaire : pourquoi est-elle indispensable

A chaque rentrée, se pose la question de l'assurance scolaire. Est-elle facultative ou obligatoire ? Ne fait-elle pas doublon avec d'autres assurances ? Le faible coût d'une assurance scolaire permet de solder le problème. Faisons quand même le point.

Facultative ou obligatoire ?

L'Education Nationale précise que la souscription d'un assurance scolaire n'est pas exigée pour toutes les activités scolaires obligatoires, c'est-à-dire celles qui sont inscrites dans l'emploi du temps de l'élève. L'enfant est couvert quoiqu'il arrive. Pour les activités périscolaires facultatives qu'organise l'établissement (visite, excursion, classe de découverte,...), l'assurance est en revanche exigée. Autre cas où l'assurance est obligatoire : si l'enfant fréquente la cantine scolaire.

Pourquoi une assurance scolaire ?

L'assurance va garantir les dommages que l'enfant pourrait occasionner à un tiers, mais également ceux qu'il pourrait subir. Elle comprend donc 2 types de garantie : la responsabilité civile pour les dommages aux tiers, et la garantie accident corporel (pour les dommages subis par l'enfant). De nombreuses assurances proposent des garanties additionnelles pour couvrir le vol, le racket, ainsi que des services d'assistance en cas de maladie ou d'hospitalisation de l'enfant (scolarité à domicile).Il est conseillé de souscrire une formule complète, l'assurance dite "extra-scolaire", qui protège l'enfant 24h/24, toute l'année et en tout lieu (même durant les vacances et pour n'importe quelle activité).

Doublon avec d'autres contrats d'assurance ?

La responsabilité civile est déjà incluse dans l'assurance multirisque habitation. Mais elle est limitée aux dommages causés à autrui. La garantie individuelle accident ou la garantie des accidents de la vie va couvrir les dommages corporels subis par l'enfant. Le niveau de garantie peut toutefois être inférieur à celui d'une assurance scolaire. L'avantage de l'assurance scolaire est d'embrasser tous les cas de figure. Elle évite par ailleurs de se poser la question quant au caractère obligatoire ou facultatif des activités scolaires.



Audrey Benzaquen

Par , le mardi 16 septembre 2014

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