Largement plébiscité par les Français (7 millions le pratique), le ski est source de risques. Souvent sans gravité, les accidents peuvent parfois être dramatiques. Si vous envisagez de skier durant vos prochaines vacances, vérifiez que vous êtes bien couvert, que vous soyez responsable d'un accident sur un tiers ou que vous êtes vous-même la victime.

Vérifiez l'étendue de vos contrats
L'assurance qui vous sera proposée à l'achat de votre forfait ski n'est pas obligatoire. Plusieurs de vos contrats comportent des garanties pouvant entrée en jeu en cas de sinistre : la responsabilité civile (RC) de votre contrat assurance habitation, votre complémentaire santé, et d'autres assurances plus spécifiques comme la garantie des accidents de la vie (GAV) ou la garantie individuelle accident. Pour les enfants, l'assurance extra-scolaire peut être appliquée. Enfin, les cartes de paiement comportent une garantie "neige et montagne" parfois très complète si elles sont haut de gamme. A condition d'avoir payé le forfait et le séjour avec cette carte.

La mutuelle santé ne prendra en charge que les frais de santé en complément des organismes sociaux. Si vous provoquez un accident, c'est la garantie RC de votre multirisque habitation qui intervient pour indemniser les tiers. Vérifiez néanmoins que la pratique du ski ne fait pas partie des exclusions. Les dommages subis (seul ou par la faute d'un tiers) peuvent être garantis par la GAV, l'assurance individuelle accident, le contrat de prévoyance, l'assurance décès-invalidité. Les frais de secours et de recherche peuvent être pris en charge par la GAV et l'individuelle accident dans la limite des garanties du contrat. A défaut, souscrivez une garantie assistance et rapatriement car les frais, très onéreux, pourront vous être réclamés.

Les exclusions
Les risques sont plus fréquents pour certaines disciplines : le hors-piste, le free-style, le ski de compétition. Ces pratiques sont généralement exclues des garanties classiques et nécessitent la souscription d'une assurance ski.

N'oubliez pas : vous disposez de 5 jours ouvrés pour effectuer votre déclaration de sinistre par lettre recommandée à votre assureur. Si le tiers responsable n'est pas assuré, vous pouvez saisir le Fonds de garantie sous certaines conditions (si l'accident a entraîné le décès, une incapacité permanente ou une incapacité totale de travail égale ou supérieur à un mois).