Les accidents de la vie courante, ce fléau ignoré.

Les accidents de la vie courante, ce fléau ignoré.

Personne n'est à l'abri d'un accident dans la sphère privée, durant ses loisirs, la pratique d'un sport ou tout simplement en allant faire ses courses. Arrêtons de penser que cela n'arrive qu'aux autres. Quels sont les lieux et les activités les plus accidentogènes ? Quelles réponses apporter pour limiter les risques et pour couvrir les conséquences liées à un accident ?

Les accidents de la vie, un vrai fléau
Les accidents de la vie courante concernent les accidents domestiques, de loisirs et sportifs, scolaires et ceux arrivant dans la rue. Ces accidents font chaque année quelque 11 millions de blessés et 20 000 décès. 500 000 accidents nécessitent une hospitalisation de plus d'un jour. 11% de ces accidents entraînent des séquelles irrémédiables (incapacité permanente). Des chiffres effarants, quatre fois plus élevés que ceux des accidents du travail et de la route réunis.
Le logement est le lieu de tous les dangers : 61% des accidents de la vie courante interviennent dans les foyers. Jardinage et bricolage sont les deux principales activités à risques. Les activités de loisirs et sportives sont la deuxième cause d'accidents (22%). Les sports les plus "dangereux" ? les sports d'équipe (foot, rugby), le VTT, le roller et les sports d'hiver. Viennent ensuite les accidents à l'école (9%) et ceux qui arrivent dans la rue (8%). Les accidents les plus fatals ? les chutes, les suffocations, les intoxications, les noyades et les incendies.

Comment limiter les risques ?

Le risque d'accident dans une maison est 400% plus important que dans une voiture.
Pourtant les campagnes de prévention concernent le plus souvent la prévention routière. Même au niveau des pouvoirs publics, le phénomène ne mobilise guère, alors que les conséquences financières de cet enjeu de santé publique sont bien réelles : 30% des accidents domestiques entraînent des arrêts de travail et des incapacités qu'il faut indemniser.
Plutôt que s'interroger sur cette absence de motivation, agissons de manière individuelle pour sécuriser notre habitation :
- revêtissons escaliers et baignoire d'un matériel anti-dérapant,
- réglons la température de l'eau chaude à 50° maximum,
- installons des cache-prises,
- évitons que les queues de casseroles dépassent du plan de cuisson,
- éclairons suffisamment la cave, le garage et l'établis de bricolage.

La garantie des accidents de la vie
S'assurer n'a jamais empêché un accident d'arriver. L'assurance permet en revanche de faire face aux conséquences liées à un accident. La garantie des accidents de la vie (GAV) couvre la famille contre les accidents de la vie privée, mais aussi contre les accidents médicaux, les catastrophes naturelles, les agressions et les attentats. Elle complète les garanties apportées par vos assurances auto, habitation et santé. Le capital versé permet de compenser les préjudices économiques de l'accident (baisse des revenus), les préjudices personnels (physiques, psychiques et esthétiques) et les préjudices moraux (perte d'un être cher).
Son coût est relativement modeste : à partir d'une vingtaine d'euros par mois pour couvrir une famille avec la prise en compte d'un taux d'incapacité de 5%.

L'action d'April

Le groupe April en partenariat avec la Protection Civile offre une centaine de formations aux premiers secours. Chaque personne qui réalise un devis ou souscrit un contrat GAV dans l'une des agences April Mon Assurance peut participer au tirage au sort et gagner une formation individuelle de secourisme PSC1.

Source : Inpes Santé et infographie April sur les accidents de la vie



Sébastien Porret

Par , le lundi 27 avril 2015

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