Attention aux soins peu ou pas remboursés par la Sécu

Attention aux soins peu ou pas remboursés par la Sécu

Avec l'âge les risques de santé augmentent et avec eux les besoins quant à leur prise en charge. Se doter d'une bonne mutuelle au moment de la retraite est indispensable, même si les soucis de santé vous ont jusque là épargné. Selon vos besoins et votre style de vie, vérifiez le niveau de couverture sur les postes peu ou pas remboursés par la Sécu.

Optique, dentaire et audition
Même si chacun a un historique de santé qui lui est propre, l'âge n'épargne personne et apporte avec lui sa cohorte d'ennuis : troubles de la vision et de l'audition, problèmes dentaires. Les mutuelles seniors ciblent les besoins spécifiques des plus de 55 ans et renforcent ces besoins essentiels.

La Sécu rembourse mal les soins dentaires et d'optique des adultes. Le taux de prise en charge est de 60% en optique et de 70% en dentaire, sur une base de remboursement minime, fort éloignée des tarifs réels. Sans mutuelle, le reste à charge peut atteindre plusieurs centaines d'euros. Les implants dentaires ne bénéficient d'aucun remboursement de la part de la Sécu.

Les mutuelles seniors prévoient des forfaits de prise en charge pour ces prestations, variables selon le niveau de garantie choisie, ainsi que pour les prothèses auditives dont la prise en charge par la Sécu est anecdotique par rapport aux frais engagés (60% de 199,71€ par appareil, pour un coût moyen d'environ 1 500€).

Les soins non remboursés par la Sécu
La meilleure mutuelle senior est celle qui propose des garanties en adéquation avec vos besoins. Parmi ceux-ci figurent peut-être les médecines douces, totalement ignorées par l'Assurance Maladie. Ostéopathie, kinésithérapie, homéopathie, sophrologie, acupuncture, chiropractie, étiopathie, naturopathie, longue est la liste des thérapies alternatives, qu'il est possible d'intégrer dans un parcours de soins traditionnel.
Les mutuelles seniors prévoient des forfaits prévention ou bien-être qui permettent une prise en charge partielle de ces soins.



Sébastien Porret

Par , le jeudi 14 avril 2016

Partager cet article :