Autonomie Sociale

Les trois critères suivants déterminent une autonomie sociale:

  • ne pas vivre sous le toit de ses parents
  • ne pas recevoir de pension de ses parents et
  • faire sa propre déclaration fiscale. Quand on a moins de 25 ans, l'autonomie sociale ainsi définie est le critère indispensable pour souscrire à la CMU complémentaire hors du cadre familial.

Pour acquérir une autonomie sociale, bénéficier de ses propres affiliations aux organismes de santé ou de mutuelle, il parait indispensable qu'un individu se gère lui-même pour se conduire librement et de manière indépendante. Le fait d'être autonome est une aptitude active des individus, qui trouve son équilibre personnel entre les règles qu'il s'est lui-même choisies, et celles qui lui sont imposées, mais dont il admet le bien-fondé. Un ensemble de démarches et de mesures sont à prendre en considération pendant la durée d'éducation des individus, qui leur permettront de déployer des qualités d'intégration sociale et de gérer leur quotidien. Les sociétés de mutuelle soutiennent les personnes par des contrats proposant des services et aident ainsi à la mise en place de compléments de revenu qui améliorent pour chacun la gestion de ses dépenses de santé.

AssurProx vous informe qu'il faut comprendre que l'organisation des soins dans un pays, dépend de l'autonomie sociale de sa population. Les services sociaux et les organismes de mutuelle sont amenés à travailler sur la fragilité sociale. L'objectif est de montrer que la fragilité sociale, mesurée par un classement individuel, est également une caractéristique majeure des inégalités de santé. En France, le Service Social de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie, délocalisé auprès de la CPAM, est un service spécialisé qui exerce son activité au bénéfice des assurés sociaux du Régime Général et à leur famille, confrontés à des difficultés liées à leur état de santé, à un handicap ou une perte d'autonomie.

Les caractéristiques socio-économiques sont des déterminants traditionnels des inégalités sociales de santé qui seraient à prendre en compte par les intervenants des secteurs de santé tels les groupes de mutuelle. En exemple, pour une population d'étude comportant 87 733 hommes et 89 724 femmes examinés en 2002 dans les Centres d'examens de santé financés par l'Assurance maladie. Les indicateurs socio-économiques sont le niveau d'études et la catégorie socioprofessionnelle (PCS). La fragilité sociale est mesurée par un score individuel (EPICES), reposant sur 11 questions binaires, qui renseignent sur les déterminants matériels et sociaux de la précarité. L'indicateur de santé utilisé est la santé perçue, mesurée sur une échelle graduée de zéro à dix et dichotomisée en deux classes. Les risques relatifs sont estimés par les odds ratios (OR) issus de régressions logistiques multi variées. Résultats : Chaque indicateur est significativement associé à la perception négative de la santé : les OR sont respectivement, chez les femmes et les hommes, de 1,66 [1,64 ; 1,67] et 1,66 [1,64 ; 1,68] pour la fragilité sociale, 1,50 [1,48 ; 1,51] et 1,40 [1,39 ; 1,42] pour le niveau d'études et 1,34 [1,32 ; 1,35] et 1,44 [1,42 ; 1,46] pour la PCS. L'analyse multi variée montre que le score de fragilité sociale explique 50 % à 61 % des relations entre la PCS, le niveau d'études et la perception négative de la santé. A l'inverse niveau d'études et PCS n'expliquent que 9 % à 18 % des relations entre fragilité sociale et santé perçue. Conclusion : Nos résultats montrent que la fragilité sociale, mesurée par le score EPICES, apparaît comme un déterminant majeur de la perception négative de la santé, indépendant des indicateurs socio-économiques traditionnels. En conclusion : les résultats montrent que la fragilité sociale, mesurée par le score EPICES, apparaît comme un déterminant majeur de la perception négative de la santé, indépendant des indicateurs socio-économiques traditionnels.


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