Depuis que l'homme sait travailler la pâte de cacao, les oeufs de Pâques se remplissent de chocolat. Douceur des fêtes pascales, consommé sans modération, le chocolat est enrobé d'idées reçues que la science vient heureusement briser.

Bon pour le coeur

La haute teneur en flavonoïdes (antioxydants) du chocolat a une action bénéfique sur la santé cardiovasculaire. Son effet vasodilatateur est reconnu. Un ou deux carrés par jour suffisent à faire baisser la tension artérielle, et à diminuer de 60% le risque d'accident cardiaque.

Bon pour le cerveau

Le pouvoir stimulant du chocolat sur les capacités cognitives vient d'être confirmé par une étude internationale menée sur 30 ans. Heureux cobayes ! Dans les heures qui suivent la consommation de chocolat, la vitesse et la mémoire de travail du cerveau sont stimulées. Une autre étude montre que le cerveau des mangeurs de chocolat noir (au moins 60% de teneur en cacao) donne davantage de signes de vigilance et d'attention.

Aphrodisiaque

Les Aztèques concoctaient un philtre d'amour à base de cacao (avec du lait, du piment de Cayenne et de la vanille). La légende qui prête des vertus aphrodisiaques au chocolat s'est installée, largement diffusée par les cours royales d'Europe. Certes, consommer du chocolat est source de plaisir incontestable, mais aucune étude scientifique ne prouve le rôle du chocolat sur la libido.

Indigeste

Aliment gourmand par excellence, le chocolat donnerait des crises de foie. Qui n'a pas entendu cela après avoir englouti le dernier carré de la tablette ? C'est l'association d'aliments riches qui engorgent le foie qui fait ressentir des nausées. Mangé plus que d'ordinaire en période de fêtes (Noël, Pâques), le chocolat n'est pas l'unique responsable des indigestions.

Provoque la migraine

Comme le vin, certains fromages ou poissons, le chocolat contient de la tyrosine, acide aminé synthétisé par l'organisme en tyramine, un composé chimique qui peut donner des migraines. Mais sa concentration est trop faible dans le chocolat pour qu'il puisse à lui seul déclencher une crise. L'association au cours d'un même repas de plusieurs aliments contenant de la tyrosine peut en revanche vous faire atteindre le seuil critique si vous êtes sujet aux migraines.