La crémation est désormais pratiquée pour 39% des décès. Cette technique funéraire est de plus en plus choisie, notamment via les assurances obsèques qui permettent au souscripteur de préciser ses volontés. Que savez-vous sur la crémation ?
Une cérémonie religieuse est possible
Depuis 1963, l’Eglise Catholique ne s’oppose plus à la crémation sous réserve que les cendres soient placées dans un lieu propice au recueillement. Un hommage religieux est possible dans la paroisse dont dépendait le défunt. Les crématoriums sont ouverts à tous les cultes. L’hommage religieux peut être conduit au crématorium ou dans un lieu de culte.
Le pace-maker doit être retiré avant
Pour les porteurs d’appareil à pile (stimulateur cardiaque, défibrillateur, pompe physiologique), le retrait de la prothèse est obligatoire pour permettre la crémation. Le certificat médical attestant du décès doit préciser la présence d’une prothèse. L’omission entraîne la responsabilité du médecin.
Garder l’urne à son domicile est interdit
Conserver les cendres à son domicile, ainsi que leur division, sont proscrits depuis 2008. Le crématorium ou le lieu de culte peut garder l’urne durant une année en attendant que les proches décident de sa destination (columbarium, dispersion en pleine nature ou dans le jardin du souvenir, sépulture familiale).