La maladie d'Alzheimer touche près d'un million de Français. Même si les recherches progressent, cette pathologie neurodégénérative ne peut pas être soignée. Les risques sont désormais mieux connus et un des moyens de réduire ces risques passe par l'alimentation. La plupart des Français ignorent pourtant l'effet protecteur d'une alimentation saine contre le déclin cognitif.
Les Français ont une large méconnaissance des possibilités de prévention de la maladie d'Alzheimer. Selon un sondage Ipsos réalisé pour l'Observatoire B2V des mémoires et l'association Lecma-Vaincre Alzheimer, un tiers estime que cette maladie est une fatalité et ignore les moyens préventifs de réduire le risque individuel de développer la maladie d'Alzheimer. Seuls 10% déclarent les connaître.
Parmi les moyens préventifs proposés aux sondés sur une liste de 7, 78% citent en premier lieu la pratique d'une activité physique régulière. 58% estiment qu'une vie sociale riche contribue à diminuer le risque. Étonnamment, seuls 20% pensent qu'une alimentation saine a un rôle préventif. Cette ignorance est plus fortement répandue chez les jeunes : 90% d'entre eux ignorent l'effet protecteur d'une bonne alimentation. Un constat inquiétant, qui confirme la négligeance des 18-24 ans à suivre une alimentation équilibrée, indispensable au bon fonctionnement du cerveau.
Beaucoup pensent encore que la maladie d'Alzheimer est la conséquence du processus normal du vieillissement. Or, on sait que la dégénérescence neuronale est due à l'accumulation progressive dans le cerveau d'agrégats autour des neurones (plaques amyloïdes), sans pour autant en connaître les mécanismes. Faire du sport et manger sainement sont deux facteurs de protection ayant prouvé leur efficacité dans la prévention et le recul des premiers symptômes de cette forme de démence.
source sondage Ifop "Les Français et la maladie d'Alzheimer"