La question des obsèques est toujours un sujet délicat à aborder. Elle est pourtant cruciale. En plus d'anticiper son financement, l'assurance obsèques permet d'y répondre partiellement ou totalement. Chacun garde ainsi la maîtrise de ses choix jusqu'au bout. Un des choix essentiels à faire est celui de l'inhumation ou de la crémation.
Crémation ou inhumation ?
En octobre 2015, l'institut de sondage Ipsos a réalisé un baromètre sur les Français et l'organisation des obsèques pour le compte des services funéraires de la Ville de Paris. Premier constat : les Français sont très partagés en ce qui concerne leurs choix pour leurs propres obsèques. 49% préféreraient être inhumés, tandis que les 51% restants choisissent plutôt la crémation. Ce choix régresse légèrement par rapport aux années précédentes (53% en 2008 et 2013). En France en 2015, le taux effectif de crémations était proche de 40%. C'est dans le Sud-Ouest que cette pratique est la plus répandue (60%).
La crémation pour les seniors et les athées
L'âge mais aussi la croyance religieuse sont deux éléments déterminants dans le choix entre crémation ou inhumation. L'inhumation est préférée par les moins de 35 ans (60%) et par les croyants pratiquants ou non (80% et 54% respectivement). Les seniors choisissent plutôt la crémation (57%), de même que les non croyants et les athées (69%). Lorsqu'il s'agit des obsèques d'un proche, l'inhumation arrive en tête (52%) devant la crémation (48%). Là encore, l'âge reste une variable : les seniors préfèrent une crémation (53%) à un enterrement (47%) pour l'organisation des obsèques d'un proche. La dispersion en pleine nature est par ailleurs la destination privilégiée des cendres (59% pour soi-même, 52% pour un proche) devant le dépôt en cimetière (columbarium, tombe, jardin du souvenir).