>1er Mai, faites de l’assurance de prêt !
>
A compter du 1er mai, il devient plus simple de changer son assurance de prêt immobilier.
Les établissements prêteurs s'engagent à n’utiliser que la liste des critères définis dans le cadre du CCSF (Comité consultatif du secteur financier) pour motiver le refus éventuel d’un contrat alternatif.
De plus, Les décrets d’application relatifs à la remise de la fiche standardisée d’information et aux modalités d’échanges entre prêteur et assureur ont été publiés au Journal Officiel les 24 avril et 2 mai 2015. Son entrée en vigueur se fera le 1er octobre 2015.
La fiche standardisée d’information (FSI) en assurance emprunteur « énonce de manière claire et lisible les principales caractéristiques de l’assurance ayant pour objet de garantir le remboursement d’un prêt ».
Cette fiche devra comporter cinq mentions obligatoires :
1. La définition et la description des garanties
2. Les garanties minimales exigées par le prêteur pour l’octroi du prêt immobilier
3. Le choix de garanties par l’emprunteur et la part de capital assuré
4. Le tarif personnalisé
5. La possibilité de substitution
Finies les conditions opaques, depuis cette date, pour renégocier l'assurance de son prêt immobilier, il suffit à l’emprunteur de demander à son banquier qu'il lui remettre la liste des 11 garanties obligatoires sur 18 (et éventuellement 4 facultatives relatives à la perte d’emploi) qu'il va juger indispensable pour couvrir son crédit.
La banque a toujours le droit de refuser un changement d’assurance crédit à son client au prétexte que les garanties qu’il a trouvées auprès de la concurrence ne sont pas suffisantes. Cependant elle a l’obligation de justifier ce refus, en lui procurant ladite liste au sein de laquelle elles aura au préalable coché les garanties requises.
Grâce à cette liste, l’emprunteur va, désormais, pouvoir comparer et faire jouer pleinement la concurrence.
Celui-ci, par le truchement des courtiers et/ou en profitant d’un comparateur (www.credit-assurance.com) trouvera aisément moins cher ailleurs à garanties équivalentes. La banque ne pourra alors lui refuser la délégation d'assurance.
>Une économie non négligeable pour l’emprunteur.
Le pouvoir d’achat du consommateur pourrait augmenter de manière notable.
En effet, la différence tarifaire entre une offre alternative et une offre bancaire peut atteindre 30%.
Par exemple, pour un couple âgé de 35 ans qui emprunte un montant de 150 000 Euros, sur une durée de 25 ans, cela peut représenter un gain moyen de 15 000 euros.
Selon le ministère de l'Economie, un foyer qui emprunte 300 000 euros sur 20 ans peut économiser 9 000 euros avec une assurance emprunteur renégociée.
Gageons que ces nouvelles mesures, qui constituent une véritable avancée dans la libéralisation du marché, vont procurer aux consommateurs une bouffée d’oxygène...