Contrairement à l'assurance vie, le livret A n'est pas dépendant de la crise de la dette, il est surtout intégralement exonéré. Le faible écart entre taux courts et taux longs pourrait inciter certains épargnants à délaisser l'assurance vie au profit de livrets plus liquides. La décollecte enregistrée sur les mois de septembre et octobre est déjà un signe avant-coureur d'un début de désaffection pour l'assurance vie. La faiblesse de la rémunération des contrats en euros effective depuis 4 ans est une raison majeure à ces retraits massifs. Certains épargnants ont également choisi de sortir de leur contrat pour financer un projet immobilier. C'est ce que semble confirmer la Fnaim sur Paris, qui enregistre une forte proportion d'acquisitions financées par un apport personnel important (20%). On n'oublie pas en revanche que le plafonnement du livret A à 15 300€ et que la limitation d'un seul livret par épargnant renforcent les atouts de l'assurance vie.