Dimanche 20 mars dernier, les végétariens ont célébré la journée internationale sans viande, l'occasion de sensibiliser le monde au respect des animaux, à l'amélioration de la santé et à la préservation de la planète. Si le végétarisme convainc de plus en plus d'adeptes, nombre d'idées reçues circulent sur ce mode d'alimentation qui bannit la chair animale.
1 - Le végétarisme provoque des carences
Le fait de supprimer la viande oblige les végétariens à trouver d'autres sources de protéines. Les protéines végétales (céréales, légumineuses, oléagineux) sont des alternatives parfaites, elles sont meilleures pour la santé car mieux assimilées par l'organisme.
2 - Végétarisme et végétalisme, c'est haricot vert, vert haricot !
Une seule lettre fait la différence ! Le végétarien consomme des végétaux, mais aussi des produits d'origine animale comme les oeufs, le miel, le lait (et leur produits dérivés), tandis que le végétalien ne jure que par le règne végétal. Le véganisme est quant à lui un mode de vie végétalien qui exclut tout produit issu des animaux (laine, soie, cuir, fourrure, cire d'abeille,...).
3 - Manger de la viande est indispensable.
Pour un adulte, les protéines d'origine végétale offrent un apport en acides aminés indispensables (ceux que l'organisme ne peut produire seul) suffisant à condition de les combiner en fonction de leur profil complémentaire : les céréales avec les légumineuses pour obtenir des protéines complètes.
4 - Menu végétarien, beurk !
La caricature du végétarien avec son steak de soja et sa tasse de thé vert est résistante. Manger sans viande peut réserver de belles surprises culinaires et si la gastronomie française est très carnée, les légumes excitent l'imagination de nombreux chefs, tel Alain Passard qui a décidé depuis 2001 de supprimer la viande rouge de ses plats pour mettre en valeur les légumes de nos régions.