Les médicaments génériques progressent

Léa Labesse,

Les génériques gagnent du terrain et représentent aujourd'hui 43% des médicaments vendus en France. Lancée en mars 2015, la promotion des médicaments génériques semble porter ses fruits. En perspective, une économie de 350 millions d'euros par an pour la Sécu.

Selon un rapport de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), le marché des génériques gagne en volume et s'approche de l'objectif des 45% prévu pour 2018. Un effet bénéfique du plan triennal d'actions de promotion des génériques mis en place il y a un an. Ce plan contient 80 mesures destinées à encourager l'utilisation des médicaments génériques, mais le gouvernement compte surtout sur les praticiens pour améliorer le taux de pénétration des génériques.

Depuis le 1er janvier 2015, les médecins sont obligés de prescrire les médicaments en dénomination commune internationale (DCI), c'est-à-dire en indiquant la molécule, le dosage et la forme, le nom commercial étant éventuellement complémentaire. Exemple : paracétamol plutôt que Doliprane ou Efferalgan. Une ordonnance ainsi rédigée peut être comprise dans n'importe quelle pharmacie à travers le monde. Prescrire en DCI est pourtant loin d'être la règle : selon une enquête d'UFC Que Choisir publiée en décembre dernier, plus de 73% des médecins indiquent seulement la marque.