Chaque année, le ministère de la Santé publie le calendrier vaccinal. Nouveauté pour 2016 : le vaccin contre le zona est recommandé aux personnes de plus de 64 ans. Sa cherté risque de le rendre inaccessible pour beaucoup.
Qu'est-ce que le zona ?
Le virus de la varicelle (VZV pour varicelle-zona virus) est à l'origine du zona. Si vous avez été guéri de la varicelle étant jeune, le virus, en revanche, reste dormant et peut se réactiver bien des années plus tard en touchant un nerf et en provoquant des lésions cutanées très douloureuses. Quand l'âge ou la maladie affaiblisse le système immunitaire, le virus peut se réveiller et causer une réaction inflammatoire qui atteint généralement le thorax ou le visage.
Qui est concerné ?
Le zona touche principalement les seniors. Plus de la moitié des cas concernent des personnes de plus de 60 ans, la fréquence maximale étant atteinte après 75 ans. La névralgie post-zona, une douleur persistante et invalidante qui s'apparente à celle d'une sciatique, est la complication majeure pour les seniors. Le risque s'accroît avec l'âge. Les antalgiques, les antiviraux et les corticoïdes étaient jusqu'à peu les seuls traitements possibles.
Vaccin contre le zona
Zostavax, le vaccin contre le zona, est autorisé en France depuis juin 2015. S'il n'empêche pas la survenue de la maladie, il en diminue l'incidence, permet d'augmenter le taux d'immunité et de réduire efficacement des douleurs. Ce vaccin se présente sous la forme d'une dose unique administrée par voie sous-cutanée ou intra-musculaire et peut être fait en même temps que le vaccin contre la grippe saisonnière. Il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées.
Alors que la plupart des vaccins recommandés par la Sécu sont pris en charge à 65%, le Zostavax, qui coûte la bagatelle de 127,24€ la dose, n'est remboursé qu'à 30%. Une bonne mutuelle dotée d'un forfait prévention peut sans doute compléter le reste à charge.