L'assurance obsèques permet de constituer un capital en vue du paiement des funérailles du souscripteur. Le contrat en prestations permet en plus de les organiser dans les moindres détails. Comme pour toute assurance, comparer les offres est primordial. Avant de choisir un contrat obsèques, il est important de vérifier 3 éléments clefs : le délai de carence, les frais et la revalorisation du capital.

Délai de carence

Tout contrat obsèques est assorti d'un délai de carence, c'est-à-dire une période de latence durant laquelle le capital ne peut être versé si le décès survient. Généralement de 12 mois, ce délai n'est pas appliqué en cas de décès par accident. Le suicide est exclu pendant la première année. Certains contrats appliquent un délai de carence différent pour les garanties et les services (6 mois), et pour le versement du capital (2 ans par exemple) en cas de décès non accidentel. La totalité des cotisations perçues pendant le délai de carence (hors frais) est toujours reversée au(x) bénéficiaire(s) désigné(s).

Autre délai, celui qui concerne les versements. Les meilleurs contrats versent le capital garanti au bénéficiaire désigné, qui peut être un opérateur de pompes funèbres, dans les 48 heures ouvrées après réception des documents (acte de décès, facture d'obsèques).

Frais

L'assurance obsèques fonctionne comme l'assurance vie : l'assureur facture des frais sur les versements et des frais annuels de gestion. Ces frais sont très variables et peuvent grimper jusqu'à 25% du capital. Vérifiez que le capital garanti est net de frais et qu'il sera suffisant pour couvrir la facture d'obsèques.

Revalorisation du contrat obsèques

La revalorisation des contrats d'assurance obsèques est obligatoire depuis février 2014 : les contrats doivent être dotés de la participation aux bénéfices lorsque le compte de participation aux résultats est positif. Très faible quand elle est appliquée, cette revalorisation ne compense pas l'augmentation annuelle des prix des obsèques. Depuis 1998, ceux-ci ont grossi deux fois plus que l'indice des prix à la consommation. L'assuré doit être informé de la revalorisation au moins une fois par an, et ce tout au long de la vie du contrat.