En plus de compléter les remboursements de l'Assurance Maladie, les mutuelles interviennent dans le champ de la prévention avec des plateformes de conseil et des programmes dédiés aux risques de santé. Deuxième acteur de la protection sociale en France, la MGEN expérimente depuis fin 2015 Vivoptim, son programme de prévention de santé cardiovasculaire.

Prévenir le risque cardiovasculaire

La France est le premier pays d'Europe où les décès prématurés (avant 65 ans) sont les plus nombreux. Les causes de cette mortalité sont bien connues : tabac, alcool, malbouffe, accidents de la circulation. Mais la connaissance des risques ne suffit pas, elle doit s'accompagner d'une prévention ciblée. Forte de ce constat, la MGEN teste depuis fin 2015 Vivoptim, son programme de prévention dédié aux risques cardiovasculaires. Deux régions en bénéficient, l'Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté, avant une généralisation au reste du territoire si l'AG de juillet 2017 l'entérine.

Un programme de prévention à la carte

Le programme est accessible en ligne via le site vivoptim.fr. Il se met en place en 4 temps :

1. informer les adhérents sur les maladies cardiovasculaires
2. évaluer leur propre risque par un premier questionnaire de santé, un second pour orienter vers la parcours de prévention adapté
3. proposer un accompagnement et un suivi personnalisé par des professionnels de santé via une plateforme téléphonique
4. l'adhérent peut suivre les évolutions grâce à une application mobile.

Trois programmes et 13 parcours de prévention sont proposés :

1. programme Déclic pour ceux que ne présentent pas ou peu de risque cardiovasculaire
2. programme Impulsion pour ceux ayant un risque modéré
3. programme Envol pour ceux ayant un risque cardiovasculaire élevée ou souffrant d'une pathologie.

Aujourd'hui, 8 500 personnes bénéficient des services Vivoptim et parmi eux, 2 600 sont suivies par coaching téléphonique. Avec Vivoptim, la MGEN invente la prévention ciblée, une solution personnalisée au bénéfice des adhérents, et un dispositif gagnant pour la mutuelle qui réduit ainsi les coûts que les maladies cardiovasculaires font peser sur la sinistralité de l'organisme complémentaire.