Face à l'inflation du coût des obsèques, la seule alternative consiste à souscrire une assurance. Elle vous permet de financer vos funérailles tout en épargnant à vos proches cette lourde charge. Tous les contrats ne se valent pas. Entre ceux qui se contentent de financer uniquement les obsèques et les autres qui prévoient également l'entière organisation, difficile de choisir. Voici quelques conseils pour souscrire au mieux.


Contrat en capital ou en prestations
Selon l'association UFC-Que Choisir, le coût des obsèques a augmenté de 35% en dix ans. Un marché juteux qui n'est pas près de fléchir, mais qui peut être abordé sereinement grâce à l'assurance obsèques. Deux types de contrats existent : le contrat en capital qui prévoit le versement d'un capital au bénéficiaire désigné et supposé l'utiliser pour régler les obsèques ; et le contrat en prestations qui finance et garantit l'organisation des obsèques.
Dans le premier cas, pour avoir la certitude que le bénéficiaire destine le capital au paiement des obsèques, il faut que le contrat stipule que le bénéficiaire est désigné "à titre onéreux", c'est-à-dire que le versement du capital est subordonné à la présentation de facture d'un opérateur funéraire. Sans cette mention, rien n'oblige le bénéficiaire à destiner les fonds au paiement des obsèques.
Avec le contrat en prestations, vos proches sont libérés de tous les soucis, puisque l'organisation selon les modalités définies à la souscription (inhumation ou crémation, cérémonie,...) est prise en charge par l'opérateur funéraire choisi ou partenaire de l'assureur. Ce dernier règle l'opérateur à la hauteur du budget souscrit.

Les conditions d'adhésion
Privilégiez un contrat accessible sans questionnaire ni examen médical. La limite d'âge à l'adhésion est bien souvent fixée à 75 ans. Certains assureurs repoussent cette limite au-delà (jusqu'à 85 ans) si vous vous acquittez d'une prime unique. Le montant de la cotisation est calculé selon l'âge au moment de l'adhésion et du capital choisi. Privilégiez les contrats qui n'indexent pas les cotisations selon le coût de la vie.
Autre point à vérifier, le délai de carence, c'est-à-dire la période durant laquelle aucune prestation n'est versée : un an voire deux ans chez certains assureurs, plus généralement sans délai en cas de décès accidentel. Certains contrats remboursent les cotisations au bénéficiaire désigné si le décès par maladie intervient avant la fin de la période de carence.

AssurProx vous accompagne dans ce geste raisonné et altruiste en vous aidant à trouver le partenaire qui répondra à vos souhaits.