Le 26 juillet dernier est entrée en vigueur la loi Hamon sur la réforme de l'assurance emprunteur. La mesure permet à tout nouvel emprunteur de résilier dans un délai de 12 mois après la signature du prêt le contrat groupe de la banque prêteuse pour le substituer par une offre externe à garanties au moins équivalentes. Et cela, sans frais facturés par la banque. La concurrence du marché de l'assurance de prêt se trouve ravivée par cette nouvelle disposition, mais la notion d'équivalence de garanties est malheureusement une faille où les établissements bancaires vont s'engouffrer, car elle n'est pas précisée dans le texte.

En attendant que le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) définisse des catégories de contrats présentant les mêmes garanties, certains assureurs comme la Macif ou MMA ont d'ores et déjà mis sur le marché des offres qui s'alignent sur celles des banques à des prix plus compétitifs. C'est désormais au tour de la société de courtage BPSIs de lancer sa toute première assurance de prêt. Déjà éreinté pour mener à terme le financement de son projet immobilier, l'emprunteur aura-t-il l'énergie suffisante pour faire encore la démarche de changer son assurance de prêt ?

Perçue souvent comme une simple annexe à un crédit immobilier, l'assurance de prêt peut représenter jusqu'à un tiers du coût total d'un crédit. Si les nouveaux contrats apportent l'assurance de contrer à armes égales les contrats des banques, la loi Hamon aura atteint son but : libéraliser réellement le marché de l'assurance de prêt. Naoassur Emprunteur pour contrer les banques sur leur terrain Répondre aux besoins des assurés et des établissements prêteurs ? Tel est l'objectif du contrat Naoassur proposé par la nouvelle société de courtage BPSIs.

La banque peut en effet s'opposer au changement d'assurance si les garanties du contrat alternatif ne sont pas au moins aussi couvrantes que celles de son propre contrat. Naoassur s'oriente vers des garanties haut de gamme pour contrer les contrats des bancassureurs : garantie forfaitaire en cas d'arrêt de travail ou d'invalidité à l'inverse de nombreux contrats qui remboursent à hauteur de la perte de revenus subie ; couverture si l'assuré ne peut exercer sa profession et non toute activité professionnelle pour une protection maximale ; couverture même si l'assuré ne travaille plus au moment du sinistre.

Le tarif est garanti au premier devis, peut éventuellement évolué à la baisse si le risque diminue. Tous les profils d'emprunteurs peuvent être assurés, même les professions à risques et les adeptes de sports dangereux.