Assurance obsèques : les femmes plus prévoyantes que les hommes en matière d'obsèques

Assurance obsèques : les femmes plus prévoyantes que les hommes en matière d'obsèques

Les Français sont de plus en plus nombreux à souscrire un contrat d'assurance obsèques pour financer à l'avance leurs funérailles et épargner ainsi la facture à leurs proches. Qui sont les assurés couverts par une assurance obsèques ? Quels sont leurs choix funéraires ? Un sondage réalisé courant 2017 pour OGF, leader français des services funéraires, y répond.

Soulager ses proches du poids des obsèques

L'âge entraîne une plus grande prévoyance : voilà le premier enseignement de cette enquête menée auprès de personnes âgées de 50 ans et plus. 41% des plus de 70 ans déclarent avoir souscrit un contrat d'assurance obsèques contre 20% pour la tranche 50-59 ans. Les femmes y pensent davantage que les hommes : elles représentent 59% des seniors ayant souscrit un contrat obsèques contre 41% pour les hommes.

La typologie des assurés indique que le souci premier est de protéger sa famille d'une charge financière. 21% des souscripteurs sont issus des classes sociales les moins favorisées (CSP-), soit plus du double par rapport aux seniors CSP+.

L'âge moyen auquel on souscrit un contrat obsèques est de 66 ans.

Où souscrit-on un contrat obsèques ?

46% des souscripteurs d'un contrat obsèques se sont tournés vers leur assureur habituel et 39% vers leur banque, les 15% restant ont signé un contrat avec un opérateur de pompes funèbres. Faut-il y voir une résistance du tabou qui entoure la mort ? La relation avec l'assureur ou le banquier est déjà établie, et surtout la personne n'est pas directement confrontée à l'environnement funéraire. 

La nature des contrats diffère selon le mode de souscription. Chez OGF, 96% des prévoyances obsèques sont des contrats en prestations qui, non seulement prévoient le financement, mais organisent aussi le déroulement des funérailles. Les contrats en capital sont largement majoritaires chez les sociétés d'assurance et les banques.

La crémation préférée à l'inhumation

Le choix du mode de sépulture reflète les changements profonds opérés dans les mentalités. Rare en occident il y a encore peu de temps, la crémation devient aujourd'hui le rite funéraire privilégié par les personnes ayant anticipé leurs obsèques (54%). L'église chrétienne ne s'y oppose plus depuis 1963 et surtout la famille ou l'assuré peut aujourd'hui obtenir que soit dite une prière au crématorium sans passer par une cérémonie à l'église. Ajoutons aux motivations une prise de conscience accrue de l'environnement : les cimetières manquent de place ! 

47% des assurés ayant choisi la crémation ont opté pour une cérémonie religieuse. La cérémonie civile reste minoritaire quel que soit le mode de sépulture (37% contre 67%).








Hervé Labatut

Par , le mercredi 25 avril 2018

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