Du rififi sur le marché de l’assurance emprunteur…

Du rififi sur le marché de l’assurance emprunteur…

Le monde, relativement fermé, de l’assurance emprunteur est en effervescence depuis que le gouvernement a introduit un délai de douze mois pour résilier et renégocier son assurance de prêt immobilier.

Jusqu’à présent, force était de constater que les banques conservaient une situation de quasi-monopole, et cela malgré la loi Lagarde, en suggérant à l'emprunteur immobilier un "assureur maison" avec lequel elles avaient partie liée. Ainsi, seulement 15% des emprunteurs ont pu faire jouer la concurrence et ont eu recours à une autre assurance que celle suggérée par leur conseiller bancaire tandis que le plus grande nombre demeurait sous leur influence.

Il faut dire que la marge générée par ces contrats d’assurance est de l’ordre de 50% et que les institutions financières la récupèrent dans la presque totalité au détriment des assureurs qui ont conçu ces offres.
Ce marché, particulièrement lucratif, attire de nouveaux intervenants parmi les groupes mutualistes qui souhaitent prendre des parts de marchés aux banques. La Maif associée à la MGEN ainsi que la Macif et la Matmut sont, dores et déjà, en ordre de bataille.

Ce nouveau délai d’un an, annoncé par Benoît Hamon, et cette ouverture du marché de l'assurance des prêts immobiliers devraient être profitable pour le pouvoir d’achat de l’emprunteur.
Rappelons que selon une étude d’UFC-Que Choisir, datée d’août 2013, la part de l’assurance crédit est en forte croissance depuis 5 ans, elle représente environ 25% du coût total d’un prêt. Toujours d’après cette étude, « seule l’intervention des courtiers en crédit, disposant d’un pouvoir de négociation avec les banques, semble faciliter la souscription d’une assurance emprunteur déléguée »  

Ainsi, le projet de loi Hamon prévoit de renforcer le droit des consommateurs et aussi la loi Lagarde qui impose aux banques d'accepter un contrat de délégation d'assurance lorsque celui-ci présente des garanties d'un niveau équivalent à celles du contrat qu'elle propose à l'emprunteur. En cas de refus, elles doivent motiver celui-ci par écrit.

Ce délai de réflexion de 1 an, débutant à la signature du crédit immobilier, sera mis en place pour que les emprunteurs puissent disposer du temps nécessaire pour trouver, s'ils le souhaitent, une autre assurance de prêt. "Un an, ce sera assez long pour qu'on ait le temps d'y réfléchir, d'y penser, de faire jouer les comparateurs d'assurances et de s'assurer au meilleur prix », a déclaré récemment le ministre.

C’est pourquoi, Magnolia Web Assurances n’a pas attendu l’arrivée des mutuelles pour s’opposer à la suprématie des banques, grâce à son comparateur en assurance Emprunteur, il est devenu le  leader incontesté sur internet en assurance de prêt.



Le groupe Magnolia Web Assurances est, ainsi, devenu avec ses sites : 

Magnolia Web Assurances, Crédit Assurance, Assurance Emprunteur, le premier courtier grossiste multimarques en délégation d'assurance de prêt



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