Assurance emprunteur : le succès de la délégation.

Depuis la réforme de la loi sur le crédit à la consommation et son volet concernant l'assurance de prêt, la délégation d'assurance a pris son envol. Auparavant aliéner aux diktats des banques qui conditionnaient l'octroi du crédit à la souscription de leur contrat groupe, l'assurance de prêt bénéficie aujourd'hui d'une ouverture du marché grâce à la mise en concurrence des offres.

Dès que vous présentez à la banque une assurance de prêt décès/invalidité avec au moins des garanties équivalentes à celles de son contrat groupe, la banque ne peut refuser l'offre et ne peut modifier par la suite les paramètres du crédit demandé. Les contrats groupe des banques nivellent le profil des emprunteurs et ne sont donc pas personnalisés, ni adaptés à toutes les situations. Un jeune cadre en CDI ne présente pas les mêmes risques pour une banque qu'un ouvrier avec emploi précaire. Revers de la mutualisation des risques, certains devaient alors supporter des coûts en manque total de corrélation avec leur propre cas.

Aujourd'hui la délégation d'assurance peut constituer jusqu'à 25% des dossiers de prêts chez certains courtiers. Quasiment marginale avant la loi, elle provoque même une émulation au sein des banques qui adaptent mieux leurs produits et visent principalement les clients jeunes ayant des revenus corrects. En faisant jouer la concurrence, vous pouvez en effet économiser jusqu'à 50% sur le coût de votre assurance. Un contrat groupe de banque coûte en moyenne entre 0,40% et 0,50% ; les offres récentes font apparaître des taux nettement plus avantageux diminués de moitié autour de 0,25%.

En passant par un courtier, vous gagnerez du temps sur la constitution de votre dossier, mais bénéficierez également de taux plus performants : il mettra en concurrence ses partenaires bancaires pour vous décrocher non seulement le meilleur taux de crédit, mais aussi l'assurance la mieux adaptée à votre situation.