La maladie d’Alzheimer touche 900 000 personnes en France. A ce chiffre, s’ajoute celui des aidants, 3 millions de proches, conjoints et enfants, dont le quotidien est bouleversé par cette pathologie dégénérative. A l’occasion de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer fait le point sur les aidants familiaux.

Un aidant sur deux est un actif

Près d’un aidant sur deux exerce une activité professionnelle. En plus de leur engagement auprès de la personne dépendante, 46% des aidants continuent de travailler. Une situation lourde et difficile à gérer pour les familles, qui a des répercussions sur le quotidien de chacun. Beaucoup doivent gérer en même temps leur vie professionnelle, leur vie de parents auprès d’enfants adolescents ou étudiants, et leur rôle d’aidants.

Aujourd’hui un actif sur douze doit s’occuper d’un proche atteint par cette maladie. La proportion devrait augmenter dans les années à venir avec l’allongement de la durée de vie, celui également de la durée du travail et la progression des maladies chroniques.

L’impact sur la vie professionnelle

Le rôle d’aidant a des conséquences sur la vie professionnelle : fatigue chronique, physique et intellectuelle, absentéisme, stress, irritabilité, sentiment d’isolement. Sur la durée, la performance de l’employé se dégrade et pénalise l’entreprise. Le rôle d’aidant est par ailleurs un frein à la mobilité ou même à l’évolution professionnelle au sein de l’entreprise.

Les dispositifs d’aide aux aidants en activité sont peu nombreux, mal connus et peu rémunérés (congé de solidarité familiale, congé de proche aidant). France Alzheimer préconise l’instauration de dispositifs impliquant les entreprises pour aménager le travail des aidants salariés.

source France Alzheimer.