La surcomplémentaire quand le contrat collectif protège a minima

La surcomplémentaire quand le contrat collectif protège a minima

Les salariés sont obligatoirement couverts par le contrat de santé collectif de leur entreprise depuis le 1er janvier 2016. Quand les garanties sont insuffisantes, il existe une troisième voie : la surcomplémentaire pour compenser les remboursements de la Sécu et de la mutuelle entreprise.

Bilan mitigé pour la généralisation de la complémentaire santé

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire dans toutes les entreprises se solde par un semi-échec plus d'un an après l'entrée en vigueur de l'ANI (Accord National Interprofessionnel). Cette mesure qui concerne avant tout les TPE (Très Petites Entreprises) et les PME (Petites et Moyennes Entreprises) se résulte par une couverture a minima et un reste à charge en hausse pour les salariés. En cause, le choix pour les deux tiers des entreprises du panier de soins minimum (chiffres de l'Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé), un niveau de garanties insuffisant pour bon nombre de salariés qui, déçus par un dispositif social prometteur, ont besoin de renforcer leur protection en se tournant vers les surcomplémentaires.

Renforcer les garanties grâce à la surcomplémentaire

Après la Sécu et la mutuelle collective, voici un troisième niveau de protection en matière de santé : la surcomplémentaire. Cette assurance souscrite à la charge du salarié permet de s'adapter à ses besoins en intervenant sur les postes de santé les plus coûteux et ceux qui sont exclus du régime général : hospitalisation, optique, dentaire, dépassements d'honoraires, médecines douces, cures thermales, automédication.

Certaines entreprises proposent des renforts à leur contrat collectif, ce qui s'apparente à une surcomplémentaire. Les salariés sont libres de souscrire des garanties optionnelles pour renforcer les garanties minimales de la mutuelle entreprise obligatoire. Ces options sont à la charge du salarié, l'entreprise se contente de contribuer pour moitié au paiement du contrat collectif base.



Astrid Cousin

Publié le mardi 11 juillet 2017

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