Assurance vie : Generali rassure ses clients.

En pleine turbulence financière où peu savent de quoi demain sera fait, les épargnants s'interrogent sur leur placements et en premier lieu sur l'assurance vie qui est, après le livret A, le produit financier préféré des Français. Aucune inquiétude pour celui-ci dont l'épargne est intégralement garantie. Les rumeurs courent par contre sur la stabilité des avoirs placés sur les contrats d'assurance vie. Banques et assureurs sont pris dans la tourmente actuelle et l'écroulement des bourses mondiales laissent craindre une menace sur les placements financiers des particuliers. Le groupe Generali qui gère un portefeuille de 75 milliards d'euros a tenu à rassurer les détenteurs de contrats en euros quant à sa fiabilité.

Dans un communiqué publié en juillet, l'assureur revendique une politique saine de gestion de ses actifs et affirme ne pas avoir investi dans des actifs toxiques qui viendraient déstabiliser son équilibre. Les détenteurs de contrats d'assurance vie monosupport en euros ou de contrats multisupports pour la partie en euros peuvent être rassurés quant au capital investi, ainsi qu'aux intérêts générés depuis la souscription. L'assureur annonce même pouvoir obtenir des rendements supérieurs à ceux de 2010.

Quant aux autres contrats, ceux qui sont totalement ou en partie investies en unités de compte, Genreli tient également à rassurer ses clients en précisant que son exposition à la dette souveraine des pays Club Med de la zone euro (Espagne, Italie, Grèce et Portugal) est suffisamment minime - sans précision du pourcentage - pour ne pas mettre en danger ses portefeuilles en actions, obligations et immobiliers. Si la conjoncture voulait que certains actifs perdent de la valeur suite à la restructuration de la dette de ces pays, cette perte serait amortie grâce à ses réserves constituées au fil des années.

Les compagnies d'assurance font savoir une à une quelle est leur exposition à la dette des Etats à risque. Axa l'a fait en précisant une exposition de 300 millions d'euros à la cette grecque. Une exposition que les assurés devront prendre en charge par une perte de valeur des performances de leurs contrats.