Cette année est marquée par la hausse du taux de cambriolage, bien qu'il ait diminué de façon constante durant les six dernières années. Il a augmenté de 4.9 % à 12 % selon l'Observatoire National de la Délinquance, entre août 2008 et juillet 2009, c'est-à-dire de plus de 6 % en l'espace d'un an. Ce phénomène a pour cause principale les retombées de la crise. Ces chiffres correspondent uniquement aux plaintes déposées. Ils ne traduisent donc qu'une partie des faits. Seuls 76 % des victimes se pourvoient en justice en cas de cambriolage, surtout si elles ont souscrit une assurance habitation, pour bénéficier d'une indemnisation. Avec le développement des moyens de vidéosurveillance, des paiements informatisés, des dispositifs de sécurité électronique, les délinquants ont du mal à s'attaquer aux petits commerces ou aux véhicules. Ils se sont ainsi rués vers le pillage des maisons des particuliers. Ils y cherchent des objets faciles à liquider sur le marché et particulièrement sur internet, comme les gadgets high-tech, les bijoux et les oeuvres d'art. C'est une nouvelle forme de criminalité. On souligne que le taux est principalement élevé en ville, puisque 80 % des larcins y sont commis.

L'évolution de la délinquance est un élément à ne pas négliger lorsqu'on souscrit une assurance habitation. Si on fait face à une hausse, il est mieux de contracter en même temps une assurance cambriolage. Pour pouvoir bénéficier de la couverture après un vol, il s'avère nécessaire de suivre les procédures suivantes. Il faut alerter immédiatement les forces de l'ordre, déposer une plainte et envoyer, ensuite, la déposition de sinistre signée à l'assureur. On doit compléter la déclaration par les pièces justificatives de l'existence et du montant des articles volés ou détériorés. Pour ne pas rencontrer de problèmes avec la mutuelle, on recommande de réviser régulièrement les garanties, afin de mettre à jour la valeur des biens acquis depuis la souscription de l'assurance.