L'assurance vie ou le Livret A ?

Chaque épargnant aspire à faire un placement à long terme et à bénéficier de tous les avantages liés à cette épargne. En 2008, le taux d'intérêt de 4 % attribué au livret A s'avérait rentable et sécurisant pour bon nombre de consommateurs. L'assurance vie a été ainsi délaissée au profit du livret défiscalisé qui a enregistré un dépôt de plus de 18 milliards d'euros. La conjoncture de crise et la méfiance vis-à-vis des assureurs ont également été à l'origine de cette affluence massive vers le livret A.

Le taux de rendement constitue l'argumentation commerciale majeure dans le secteur des produits financiers. Un amenuisement de ce coefficient d'intérêt entraîne, inexorablement, une diminution du nombre des clients captivés. Une réduction du taux d'intérêt du Livret A, à 1,75 %, est prévue prochainement, en raison de la baisse du taux directeur de la banque centrale Européenne, et du repli de l'inflation. Cette situation risque de contrarier la majorité des petits épargnants qui ont investi dans le Livret A, mais elle pourrait profiter à d'autres formes de placements, comme l'assurance vie, qui ont été délaissées durant un certain temps par les consommateurs.

Après avoir traversé une année très difficile, le grand retour de l'assurance vie est attendu et elle pourra détrôner les divers livrets d'épargne, en particulier le Livret A.

Avec un taux de rendement au plus bas de son histoire, il attire de moins en moins d'épargnants qui se tournent vers l'assurance vie. Cette dernière est encore soumise à certaines contraintes fiscales et financières, contrairement à l'épargne non réglementée, mais son taux de rentabilité qui avoisine les 4 % en fait un support de placement très attractif aux yeux des épargnants. De ce fait, elle regagne la première place en matière d'épargne, et devance actuellement le Livret A.

Le Livret A et l'assurance vie sont deux produits financiers qui diffèrent sur leurs objectifs. Comme ils ont leurs propres spécificités et répondent à des besoins bien distincts, l'option dépend surtout des envies des souscripteurs. Le premier est conseillé à ceux qui désirent disposer d'une épargne de prévoyance à court terme, tandis que le second est recommandé à ceux qui souhaitent effectuer un placement à long terme ou prévoir une retraite confortable.