L'assurance-santé face à la pandémie de grippe A/H1N1.

L'assurance-santé face à la pandémie de grippe A/H1N1

L'assurance-santé a pour but de rembourser la totalité ou une partie des dépenses de santé du souscripteur ou/et de sa famille qui ne sont pas couvertes par l'assurance maladie obligatoire. Elle agit en complément de la sécurité sociale indispensable. Le vaccin préventif contre la grippe A/H1N1 est pris en charge par cette couverture. En cas de contamination par le virus A/H1N1, les traitements antiviraux sont intégralement assurés par la compagnie. Pour l'arrêt maladie, la procédure est identique à celle des cas ordinaires, il suffit d'adresser l'avis de cessation auprès de la caisse d'assurance maladie. Les mutuelles ont aussi planifié un dispositif d'incitation à la vaccination. Cette campagne vise particulièrement les personnes les plus fragiles et les plus exposées à la maladie.

Certaines compagnies ont inclus dans leur contrat d'assurance-santé, le risque de grippe A/H1N1, et ils ont donc prévu des garanties supplémentaires comme la couverture annulation de voyage. De nombreux souscripteurs exigent d'être remboursés en cas de report de leur déplacement pour cause d'épidémie. Ainsi, un assuré qui contracte le virus avant son départ sera indemnisé, sur simple présentation d'un certificat médical qui certifie l'infection. Les mutuelles s'engagent aussi à rapatrier tout client qui aurait été obligé de différer son retour à cause d'une maladie qu'il a attrapée durant son séjour.

Le coût global des mesures prises pour faire face à cette pandémie est d'environ un milliard et demi d'euros, dont 712 milliards pour les vaccins. Un tiers de cette somme servira à alléger le déficit de la sécurité sociale. C'est en quelque sorte une participation de l'État pour aider les organismes. Les assurés devront alors s'attendre à une augmentation des primes d'assurance santé pour 2010. Cette mesure va peser sur le revenu et le moral des ménages, déjà affectés par la flambée du forfait hospitalier, le déremboursement de nombreux médicaments et la hausse des franchises médicales.