Assurance emprunteur : quel bilan pour la loi Lagarde ?
Ces dernières jouent sur cette lacune pour imposer leur contrat groupe malgré l'obligation qu'elles ont d'informer leurs clients sur l'option de la délégation d'assurance. Les organismes de crédit ont néanmoins compris l'importance de faire évoluer leurs offres, certains ont mis en place une différenciation tarifaire en fonction de l'âge et les assureurs privés développent de leur côté des formules toujours mieux adaptées.
Cafpi, premier courtier en crédit et assurance, affirme réaliser 30% de délégation d'assurance pour ses clients emprunteurs, un pourcentage qui confirme que les banques ont lâché du lest et que l'assurance emprunteur n'est plus leur chasse gardée. Il ne faudrait pas en revanche qu'un trop fort développement de la délégation d'assurance laisse aux banques les profils plus à risques, comme les seniors qui pourraient lors payer pour les jeunes emprunteurs. Le marché doit trouver son équilibre au bénéfice des emprunteurs.

Par Francesco Romanello, le jeudi 22 décembre 2011