Les Français champions de l'épargne et de l'investissement immobilier

Les Français champions de l'épargne et de l'investissement immobilier

Les Français sont les premiers au monde à investir dans l'immobilier. Champions de l'épargne, les Français privilégient l'immobilier devant tout autre placement financier. La pierre affirme une fois de plus son statut de valeur refuge.

Les Français, ces grands épargnants

Une étude de Legg Mason, société américaine de gestion d'actifs, a interrogé entre janvier et février 2017 plus 15 000 personnes dans 17 pays différents pour connaître leur comportement en matière d'investissement et d'épargne. Les Français sont les champions du monde de l'épargne : 56% d'entre eux thésaurisent, le taux le plus élevé d'Europe (moyenne mondiale 39% et moyenne européenne 43%). Premiers à jouer les fourmis, mais derniers pour investir. Avec un taux de 25%, les Français sont les derniers du panel à se dire prêts à placer leur argent.

Manquant d'ambition, valeur pourtant privilégiée par l'ensemble des sondés, nos compatriotes préfèrent la continuité, c'est-à-dire garantir le maintien de leur niveau de vie lors du passage à la retraite, et font confiance à la valeur refuge par excellence, l'immobilier.

L'immobilier, valeur refuge

26% des actifs des épargants français sont dirigés vers l'immobilier, soit deux fois plus que dans les autres pays. Pour un quart des Français, l'immobilier a été leur meilleur choix d'investissement au cours de la décennie. Perçu comme une valeur refuge en temps de crise, l'immobilier arrive loin devant les autres placements, en l'occurence les actions (36%), l'or et les métaux précieux (23%), les obligations françaises (10%) ou internationales (3%).

Il est peu probable que la tendance s'inverse. Les Français ont une aversion du risque, préférant renoncer à des gains potentiels que perdre de l'argent. L'étude révèle que les Français sont les plus pessimistes au monde quant aux performances des investissements dans l'année à venir.



Astrid Cousin

Publié le mercredi 31 mai 2017

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