Assurance vie : quelques astuces à connaître.

C'est la carotte qui attire tout futur épargnant. Il est l'élément visible mis en avant par l'assureur pour vous convaincre. D'autres paramètres doivent être pris en compte, notamment les modalités qui entourent les versements, ainsi que les frais divers.

Pour cibler une certaine clientèle, certains contrats imposent un versement minimum à la souscription. S'il est important au regard de vos capacités, vérifiez que l'investissement reste supportable et qu'il ne viendra pas vous bloquer pour répondre à un imprévu. S'agissant des versements durant la durée du contrat, qu'ils soient programmés ou libres, il est possible que le contrat vous impose un montant minimum. Le problème se pose avec les versements programmés qui vous obligent à nourrir une épargne quels que soient les aléas de la vie. A la signature du contrat, vérifiez que vous pouvez interrompre les versements programmés ou que vous pouvez ajuster le montant en fonction de vos capacités du moment. Un contrat voit aussi sa performance rehaussée par la souplesse qu'il offre à l'épargnant.

Au chapitre des frais, ceux portant sur les versements peuvent être nuls. Une accroche commerciale qui peut cacher des frais de gestion trop élevés. Ces derniers sont plus importants sur les contrats multisupports et plus particulièrement sur les unités de compte. Le risque est supérieur pour l'assureur. Si vous détenez un contrat multisupport, vous ajouterez les frais d'arbitrage qui sont soit un pourcentage du montant transféré (généralement autour de 1%), soit une somme forfaitaire. Certains contrats autorisent un arbitrage gratuit par an. Tout dépend de la nature du contrat et donc de la gestion choisie (libre, profilée ou pilotée). Dans le cas de la gestion libre, l'assureur limitera le nombre d'arbitrages annuels. Pour la gestion pilotée, les gains générés par les unités de compte sont automatiquement transférés sur un fonds en euros : cette option n'entraîne aucun frais d'arbitrage, ce qui n'empêche pas l'assureur de facturer des frais de gestion.



Audrey Benzaquen

Par , le mercredi 30 mai 2012

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