Les assurés et leurs contrats d'assurances.
Les professionnels de l'assurance n'ont qu'à bien se tenir, leurs adhérents estiment que leurs contrats sont peu lisibles. Comme on dit, toutes les assurances sont bien, à partir du moment où il n'y a pas de sinistre. Dans ce cas, on voit assez vite si l'assurance contractée va nous mettre des bâtons dans les roues ou nous rembourser très vite. Et en la matière, on peut avoir de grosses surprises, mauvaises comme bonnes il est vrai. En un mot, un contrat d'assurance est trop volumineux, comprend trop de termes techniques et de nombreux alinéas sont inscrits en petit, comme si on ne voulait pas que l'adhérent en prenne connaissance. Et comme par hasard, ce type d'alinéa prévoit une situation pas banale mais qui peut arriver très souvent. En d'autres termes, on a toujours l'impression que ce qui nous arrive est certainement prévu par notre contrat mais à notre désavantage.
Inutile de dire que comparer des contrats d'assurance dans ces conditions est un réel casse-tête. Sans pouvoir déchiffrer convenablement un contrat, on ne peut pas en tirer l'essentiel et donc comparer. Il y a de plus un gros paradoxe : l'adhérent fait toujours confiance au conseiller de proximité, mais si celui-ci n'est pas en mesure de conseiller et d'information complètement son adhérent, la proximité ne sert plus à rien. Et comme les offres, toutes plus alléchantes les unes que les autres, pleuvent tous les deux ou trois ans, il est illusoire de penser que l'adhérent va retrousser ses manches pour réévaluer son contrat. Réévaluation qui peut pourtant avantager aussi bien l'assuré que son assurance. Il y a donc du travail pour les assureurs s'ils veulent mettre en confiance leurs adhérents et ne pas créer de doublons dans les contrats.