Pourquoi vous paierez plus cher vos assurances auto et habitation en 2018

Pourquoi vous paierez plus cher vos assurances auto et habitation en 2018

Mauvaise nouvelle qui se répète d'année en année, les primes des assurances auto et habitation devraient encore augmenter en janvier 2018. Selon les projections du cabinet Facts Figures, la hausse pourrait atteindre jusqu'à 3%.

Forte hausse des primes d'assurance auto

Dans son 7ème baromètre des assurances dommages, le cabinet Facts Figures antipice une hausse tarifaire entre 2% et 3% pour les contrats d'assurance auto à échéance au 1er janvier 2018, évolution bien supérieure à l'inflation attendue (autour de 1%). Les primes avaient augmenté en moyenne de 1,60% en janvier 2017 et de 0,64% en janvier 2016.

Pour les analystes, cette augmentation marquée est "nécessaire, afin de répercuter la hausse du coût des réparations liées à la technicité croissante des véhicules ainsi que le coût croissant du corporel". Depuis 2011, les tarifs de l'assurance auto avaient progressé avec modération, ce qui avait tout juste permis de restaurer la rentabilité technique de la branche.

La sinistralité est donc en partie la cause de cette progression des primes d'assurance auto/moto. En juillet 2017 sur douze mois, la mortalité routière était en hausse de 0,8%. Sur la même période, le nombre d'accidents corporels augmentait de 3,6% et le nombre de personnes hospitalisées de 4,2%. Au total, le nombre de victimes sur la route croissait de près de 5%.

Le renchérissement des pièces détachées est également pointé du doigt par les assureurs. Pour compenser le manque à gagner sur les prix de vente de véhicules, les constructeurs se rattrapent sur les pièces détachées.

Augmentation modérée de l'assurance habitation

Les majorations tarifaires en assurance habitation devraient être plus douces, de l'ordre de 1% à 2% selon le cabinet Facts Figures, contre +2,4% un an plus tôt. Les provisions permises par les hausses significatives des années précédentes (en moyenne +3,2% par an entre 2009 et 2015) seront en mesure de couvrir les charges supplémentaires engendrées par les évènements climatiques.



Astrid Cousin

Publié le lundi 18 septembre 2017

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