Un senior de 50 ans dépense en moyenne 2 500€ par an pour se soigner avant remboursement de la Sécu et de la complémentaire santé. Cette somme est souvent multipliée par deux pour les plus de 70 ans. L’intervention de la mutuelle permet d’alléger largement le budget santé en diminuant les restes à charge.

La santé, un poste qui coûte cher

Vivre mieux et plus longtemps n’empêche d’être concerné par les maladies liées à l’âge. Ostéoporose, rhumatismes, arthrose, perte de mémoire, trouble de la vision, dentition défaillante, déficit auditif, après 50 ans les risques de santé s’accumulent, et s’inscrivent dans la durée.

Ces troubles ou pathologies doivent être pris en charge au plus vite pour soulager et prévenir des soucis plus importants. Les soins d’optique et de dentaire coûtent cher et sont mal remboursés par la Sécu. Quant aux prothèse auditives, leur prise en charge par le régime général est minime au regard des coûts réels. Une audioprothèse coûte en moyenne 1 500€ dont 1 000€ à la charge du patient.

Selon le Conseil d’orientation des retraités (COR), la dépense totale de santé par an et par individu, avant intervention de la Sécu et de la complémentaire, était de 800€ pour les moins de 20 ans, autour de 6 000€ pour les 80 ans et plus. 

Une bonne mutuelle pour l’accès aux soins et la réduction des restes à charge

Le reste à charge moyen d’un senior de 75 et plus excède 1 000€ par après remboursement de la Sécu. Quand les besoins s’additionnent (prothèse dentaire ou/et auditive, cure thermale, hospitalisation, médicaments,…), le reste à charge devient vite insurmontable sans le secours d’une bonne mutuelle.

Même si les mutuelles seniors coûtent cher (environ 100€/mois/assuré), elles permettent d’alléger le poids du ticket modérateur, et évitent un éventuel renoncement aux soins pour raisons financières. Ce phénomène est en effet deux fois plus important chez les personnes non couvertes par une assurance santé complémentaire.