Santé : les Français dépensent en moyenne plus de 1 000€ par an pour se soigner

Santé : les Français dépensent en moyenne plus de 1 000€ par an pour se soigner

Combien dépensez-vous chaque année en frais de santé ? L'assureur Vespieren a fait le compte en analysant 70 millions de données. Vous payez plus ou moins cher selon votre lieu de résidence. Les chiffres mettent en lumière l'importance de souscrire une complémentaire santé pour réduire le reste à charge.

Plus de la moitié des dépenses de santé non couverte par la Sécu

En mars dernier, le courtier en assurances Verspieren a publié une étude sur les frais de santé supportés par les Français. Après analyse de quelque 70 millions de données en matière de couverture santé sur l'année 2016, il apparaît que les frais de santé annuels par adulte s'élèvent en moyenne à 1 115, 84€ pour un reste à charge équivalent à 51,86% avant intervention de l'assurance complémentaire.

Les soins plus chers en Île-de-France

Ces moyennes nationales cachent de fortes disparités régionales. L'Île-de-France arrive en tête des régions où le poids du reste à charge est le plus lourd : avant remboursement de la mutuelle il représente 57,26% des 1 108,94€ qu'un Francilien dépense chaque année pour se soigner. A l'extrêmité de ce classement, on observe qu'un Breton assume 50,83% des 809,60€ qu'il consacre chaque année en frais médicaux. Les mieux remboursés seraient les habitants des Hauts-de-France avec un reste à charge équivalent à 47,72% des 1 149,10€ engagés.

Une des raisons de ces distorsions est le coût moyen des actes selon les régions. Une consultation chez un généraliste coûte entre 27,10€ et 23,40€, chez un spécialiste entre 47,2€ et 28€, une chambre particulière entre 90,7€ et 57,3€, l'Île-de-France et la Bretagne se positionnant là encore à chaque bout du spectre.

On est dans l'épaisseur du trait. Entre 800€ et 1 000€ de dépenses médicales par an et un reste pour l'assuré autour de 50% avant prise en charge complémentaire, le recours à une mutuelle semble indispensable pour réduire le montant des sommes à la charge du patient et favoriser l'accès aux soins.



Francesco Romanello

Par , le mardi 30 mai 2017

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