Pour la deuxième année consécutive, l'opération "Mois sans tabac" aide les fumeurs à stopper leur addiction. Depuis le 1er novembre 2017, les fumeurs peuvent être remboursés à hauteur de 150 euros pour leur traitement de sevrage tabagique. Pour que "Mois sans tabac" devienne "Moi sans tabac".

Arrêter de fumer en un mois

Lancée en novembre 2016, l'opération "Mois sans tabac" a pour objectif d'inciter les fumeurs à se débarrasser de la cigarette durant un mois. Menée conjointement par le ministère de la Santé et l'Assurance Maladie, elle est réitérée cette année selon la même formule : chaque volontaire peut se rendre sur le site tabac-info-service.fr et télécharger un kit d'aide qui comprend une brochure de préparation, un agenda pour le mois avec des conseils quotidiens et un point sur les économies réalisées. 

Le site crée une communauté où chacun peut bénéficier d'un accompagnement, d'un soutien collectif et livrer son témoignage. A ce jour l'opération compte un peu plus de 142 000 participants. Ceux qui souhaitent aider un proche fumeur sont invités à participer pour recevoir des conseils qui permettront d'accompagner efficacement la personne.

Prise en charge du sevrage tabagique

Pourquoi 30 jours ? Parce qu'en arrêtant de fumer durant un mois, on multiplie par cinq ses chances de supprimer définitivement la cigarette. Au-delà de l'encadrement proposé par le site, l'Assurance Maladie a mis en place depuis novembre 2016 une prise en charge annuelle de 150€ sur les traitements anti-tabac. Pour être remboursés, les substituts nicotiniques doivent être prescrits par un professionnel de santé (médecin, sage-femme, chirurgien-dentiste, infirmier et kiné) et figurer sur la liste des produits référencés par l'AM.

150€ de prise en charge, c'est rarement suffisant pour rembourser l'intégralité du traitement, surtout si le degré de dépendance est élevé et si le sevrage prend plus de 2 mois. Si vous souhaitez être suivi par un tabacologue, tenter l'acupuncture ou encore l'hypnose, il faudra en outre prendre en compte le reste à charge car la Sécu rembourse mal ces dépenses. La plupart des mutuelles proposent un remboursement partiel du sevrage tabagique ; présent sous forme de forfait annuel, il peut s'ajouter au forfait de prise en charge des médecines alternatives.