A quelques jours de la rentrée étudiante, nombre d'entre vous se pose sans doute la question de la couverture santé. Les étudiants bénéficient d'une protection par le régime spécifique qu'on nomme à tort "mutuelle étudiante". Ce régime est obligatoire et identique en termes de remboursements à la Sécurité Sociale. Pour optimiser la prise en charge, mieux vaut l'accompagner d'une couverture complémentaire, qui reste pour sa part, totalement facultative.

Les complémentaires santé dédiées aux seuls étudiants ne sont pas l'unique option. Les complémentaires classiques peuvent également convenir pour un tarif et un niveau de services souvent plus performants. Tous les étudiants (sauf exceptions) doivent obligatoirement être affiliés à la Sécurité Sociale étudiante dès leur inscription dans un établissement d'enseignement supérieur. Jusqu'à 19 ans, tous les étudiants sont couverts par la Sécurité Sociale de leurs parents.

A partir de 20 ans, et sans entrer dans les détails, les modalités d'affiliation dépendent de l'âge de l'étudiant en cours d'année et de la profession du parent dont il est à charge. Au moment de l'inscription administrative, l'étudiant a deux options : s'affilier soit à la LMDE, la seule mutuelle étudiante nationale, soit à une des onze mutuelles de proximité membres du réseau national emeVia (comme la SMEBA en Bretagne ou la SMEREP en région parisienne).

Chacune constitue un centre de sécurité sociale étudiante qui va rembourser la part Sécu, et chacune propose en plus toute une gamme de couvertures complémentaires dont le tarif varie en fonction du niveau de garanties souscrit (à partir de 5€ par mois pour les formules les moins chères). Adhérer à une complémentaire étudiante reste facultatif. La porosité au moment de l'inscription administrative entre le régime obligatoire des étudiants et les couvertures complémentaires est entretenue par l'utilisation du mot "mutuelle", un terme commun qui désigne pourtant deux dispositifs distincts.

Certains étudiants peuvent tout à fait continuer d'être couverts par la mutuelle de leurs parents (au moins jusqu'à 21 ans). Si cette dernière exige un surcoût, il est préférable de souscrire auprès d'un autre organisme complémentaire, une mutuelle spécifiquement destinée aux étudiants ou une offre classique. Environ 25% des étudiants choisissent cette dernière option.

Les mutuelles généralistes peuvent en effet être une alternative intéressante, en termes de tarifs, de niveau de garantie et de services associés. Les formules hospitalisation peuvent être un choix judicieux pour un étudiant en bonne santé. Elles sont très accessibles et peuvent être éventuellement renforcées si les habitudes de soins sont plus larges. Pour des besoins particuliers (soins dentaires, d'optique, maladie chronique), il faudra monter en gamme pour bénéficier de prestations de santé décentes.

Une comparaison entre les mutuelles étudiantes et les offres classiques peut réserver de bonnes surprises. Les partenaires d'AssurProx peuvent vous aider à y voir plus clair.