Complémentaires Santé : pensez-vous payer trop cher ?

Le CREDOC (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de vie) vient de réaliser une étude commandée par le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP) qui met en évidence l'attention que portent les Français à leur complémentaire santé. Ils sont attentifs aux tarifs de leur complémentaire surtout si ce sont eux les payeurs, mais ne souhaitent pas non plus baisser leur cotisation à tout prix.

94% des salariés bénéficient d'une complémentaire santé et ils sont 78% à savoir combien ils paient mensuellement l'assurance collective par leur employeur. L'étude portait sur 1 000 salariés du privé qui sont 60% à profiter de l'assurance santé complémentaire souscrite par leur entreprise. Et 34% déclarent bénéficier en plus d'une assurance individuelle. 66% des salariés jugent le rapport "qualité/prix" de leur complémentaire santé correct, contre 32% qui estiment payer "un peu trop cher" voir "trop cher". Mais ils sont 76% à être satisfaits de leur complémentaire collective et considèrent qu'elle représente un avantage financier.

Ceux qui souscrivent une assurance par leur entreprise souhaitent d'ailleurs la conserver plutôt que de la voir convertie par une contribution de l'employeur en salaire.

Dans les petites entreprises, la complémentaire santé se caractérise par une simplicité et une unicité qui forment la cohésion sociale. Pour les sociétés de plus grande envergure la complémentaire santé entre dans le cadre d'une politique globale de rémunération. Pour les petites sociétés, la cotisation est généralement la même pour tous les employés quelque soit leur situation familiale ; en revanche dans les grandes firmes, les propositions d'assurance santé sont plus complexes et peuvent s'adapter aux exigences de chacun.

La responsabilité civique de chacun consiste à s'informer des tarifs de soins, afin de limiter les dépenses par principe. 36% des salariés déclarent faire attention aux soins qui sont sous franchise ou sont moins remboursés, et 62% comparent les tarifs avant d'engager un soin dont la partie non remboursable peut être importante.

Cependant si en 2007 88% des salariés étaient prêts à se faire prescrire des médicaments génériques, ils ne sont plus que 64% en 2009. L'effort de communication sur les médicaments génériques semble s'être tari, mais les Français ont toujours besoin d'être rassurés sur ce type de médicaments qui souffrent continuellement d'une image d'infériorité par rapport aux médicaments de grands laboratoires.



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