Vaccination contre l’hépatite B : le Haut Conseil de Santé publique persiste et signe

Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) recommande de vacciner les nourrissons, les enfants et les adolescents contre l'hépatite B. Il rappelle aussi la nécessité de procéder « au rattrapage des enfants et en priorité des adolescents non antérieurement vaccinés ».

Bien que déjà ciblés par les recommandations générales, certains enfants particulièrement exposés au risque de contamination devraient également se faire vacciner :

Ceux qui sont accueillis dans les services et institutions pour l'enfance et la jeunesse handicapée ;

Et ceux qui, d'âge préscolaire, sont accueillis en collectivité.

Le HCSP souligne également que les parents peuvent désormais recourir à une vaccination unique contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections à Heamophilus influenzae de type B et l'hépatite B. Depuis le 17 mars en effet ce « vaccin combiné hexavalent » est pris en charge à 65% par l'Assurance-maladie.

Ces recommandations ne sont pas nouvelles. Malheureusement, elles ne sont pas toujours prises en compte en raison de la rumeur persistante selon laquelle cette vaccination provoquerait la sclérose en plaques.

Comme le soulignait récemment l'Académie nationale de médecine, la couverture vaccinale du nourrisson et de l'enfant demeure très faible en France (25%) contrairement aux autres pays européens et nord-américains. Or en 2003-02004, la France a compté 600 nouveaux cas d'hépatites B. La moitié aurait pu être évitée si les recommandations de vaccination avaient été suivies. Soulignons enfin que l'hépatite B est à l'origine de près de 10% des transplantations hépatiques en France. Dans 20% des cas elle évolue vers une cirrhose, et elle est à l'origine de 60% à 80% des cancers primitifs du foie.



Partager cet article :