Mutuelles santé : pour une meilleure lisibilité des contrats de santé.

L'Unocam, l'union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire, a mis en place début 2011 des outils pour optimiser la lisibilité des garanties de complémentaire santé. Face à la complexité des termes employés dans les contrats de santé et à l'hétérogénéité des libellés, l'union avait édité un glossaire des termes couramment utilisés et un guide des bonnes questions à se poser pour comprendre et choisir sa complémentaire.

Ces documents sont toujours consultables et téléchargeables sur le site de l'Unocam (www.unocam.fr). Parallèlement à ces informations à destination du grand public, l'Unocam engageait les organismes complémentaires à signer une déclaration de bonnes pratiques sur la lisibilité des garanties, accompagnée du guide et du glossaire précédemment cités. En mars 2012, l'Unocam dresse le premier bilan de cet engagement. Il semble encourageant et témoigne de la nécessité de poursuivre la démarche.

Un guide pour les assurance santé

Plus des deux tiers des organismes complémentaires ont participé à ce premier constat. Les deux tiers des organismes participants ont diffusé le glossaire, diffusion effectuée sur le site internet des organismes pour 89% d'entre eux. Près de 54% ont diffusé le guide ; là aussi la diffusion par le net est majoritaire (72,5% des cas). Tous reconnaissent l'utilité du guide et du glossaire auprès de leurs adhérents et assurés. Ceux qui lancent une nouvelle offre sur le marché ont quasiment tous tenu compte des engagements de bonnes pratiques pour faciliter la compréhension des assurés. Les offres en cours qui ont fait l'objet de modifications ont également été rendues plus lisibles.

La plupart des organismes ont par ailleurs amélioré la lecture des garanties en donnant des exemples de remboursement chiffrés, notamment grâce à des supports commerciaux (dépliants) et à leur site internet. 97% des organismes mettent également à la disposition des adhérents et des assurés des outils pour calculer le reste à charge, fort utiles dans le cas des prothèses dentaires, des lunettes ou des consultations avec dépassements d'honoraires.

Ce premier bilan doit inciter les organismes complémentaires à poursuivre leurs actions en faveur d'une meilleure compréhension du système de couverture sociale et de la couverture complémentaire.



Francesco Romanello

Par , le mardi 20 mars 2012

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