Les 15 millions de retraités français bénéficient d’une augmentation de pension de 2,1 % à depuis le 1er avril. Cette révision à la hausse des retraites et du minimum vieillesse concerne à la fois les fonctionnaires et les anciens salariés du secteur privé. Elle s’explique par la compensation de l’inflation prévue pour cette année et par un rattrapage de celle de l’année dernière. Les pensions du mois d’avril perçues au début du mois de mai seront les premières concernées par cette hausse.

Selon les estimations, l’inflation hors tabac pour cette année est de 1,8 %. La revalorisation de 2,1 % des pensions correspond à cette inflation prévisionnelle et aux 0,3 % additionnels résultant de l’écart entre le taux réel et les estimations de 2011. Cette aide est un peu plus élevée pour les bénéficiaires de retraites complémentaires Agirc-Arrco qui verront leur pension du mois d’avril augmenter de 2,3 %. La hausse est toutefois de seulement 1 % pour certains autres postes comme les prestations familiales et les aides au logement.
Augmentation du minimum vieillesse, pour un meilleur pouvoir d’achat des retraités
Comme chaque année, un égard particulier est accordé aux retraités ne disposant que d’une pension modeste. Pour 2012, l’aide octroyée dans le cadre du minimum vieillesse concerne jusqu’à 400 000 retraités. Ceux-ci verront leurs retraites augmentées de 4,7 %, soit une pension de 777,16 euros mensuels pour une personne seule. Pour un couple, ce montant s’élève à 1237 euros.
Selon les responsables étatiques, cette augmentation des ressources des personnes âgées touchant les retraites modestes entre dans l’application de la promesse présidentielle. En une période de 5 ans, ce taux a progressé de 25 %. Cette amélioration est certes substantielle pour le budget des retraités, mais certaines pensions resteront bien en dessous du seuil de pauvreté qui est évalué à 945 euros.