Assurance santé : le remboursement des médecines douces.

 

Remboursement Des Médecines Douces Où En Est-On 

 

Les médecines douces rencontrent de plus en plus d'adeptes. La médecine allopathique pratiquée en occident se révèle dans certains cas incapable de guérir ou de soulager, car elle soigne les maladies et non les malades, selon ses détracteurs. Les médecines douces prennent en compte d'individualité et la globalité de chacun, le rapport à l'humain et son histoire personnelle constituent le terreau initial d'une réponse thérapeutique à une souffrance ou un déséquilibre.

Appelées aussi médecines alternatives ou non traditionnelles, les médecines douces sont nombreuses, les plus répandues étant l'homéopathie, l'ostéopathie, la chiropractie ou encore l'acupuncture et l'étiopathie. Ces pratiques sont mal remboursées, voire totalement ignorées, par la Sécurité Sociale qui reconnaît en premier lieu l'efficacité de la médecine allopathique. Une distinction doit être opérée parmi elles, la Sécurité Sociale qui en reconnaît certaines, applique en effet des taux de remboursement différents.

L'homéopathie qui est basée sur le principe de similitude (traiter le malade grâce à des doses infinitésimales de la substance qui provoque les symptômes) ne recueille pas à ce jour l'assentiment de la communauté scientifique, car cette fameuse loi de la similitude s'oppose à l'approche de la médecine classique qui, au contraire, cherche à éliminer les symptômes. L'homéopathie induit que le malade porte en lui la force de générer un processus naturel de guérison, et sans entrer dans les querelles d'experts, les antagonistes estiment que la médecine homéopathique n'a pas plus d'effets qu'un placebo. Il n'empêche, les instances officielles reconnaissent l'homéopathie qui s'avère efficace dans de nombreux cas : tabagisme, rhume, insomnie, stress, migraine et bien d'autres encore.

L'homéopathie, ainsi que l'acupuncture, doivent être pratiquées par un médecin qui justifie d'une formation sanctionnée par un diplôme pour pouvoir apposer sa spécialité sur sa plaque. Homéopathes et acupuncteurs sont le plus souvent à la base des médecins généralistes. En secteur 1, la consultation es au même tarif qu'une consultation classique (23€) et remboursée pareillement à hauteur de 70%. En secteur 2 avec dépassements d'honoraires autorisés, le remboursement est identique. Par un praticien non conventionné, la consultation n'est pas remboursée. Le dépassement d'honoraire est largement pratiqué en acupuncture, une consultation pouvant dépasser les 80€. Les autres médecines douces largement répandues, l'ostéopathie, la chiropractie et l'étiopathie, ne sont pas pratiquées par des médecins généralistes et ne sont en aucun cas remboursées par la Sécurité Sociale, les praticiens devant néanmoins justifier d'une formation agréée par le ministère de la Santé.

De plus en plus de mutuelles et organismes complémentaires comprennent le succès croissant de ces médecines parallèles et prennent en charge une partie des coûts. Le remboursement partiel se présente généralement sous la forme d'un forfait annuel qui peut dépasser les 100€, ou bien d'un forfait par acte avec un maximum d'actes pour l'année. Si vous êtes adepte des médecines douces, vérifiez la liste de spécialités prises en charge, elles diffèrent d'une mutuelle à l'autre, les plus largement remboursées étant celles citées dans l'article.



Audrey Benzaquen

Par , le jeudi 3 mars 2011

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